Il faut se rappeler qu’à une époque la présence de femmes dans l’armée est chose rare. La majorité d’entre elles restent au pays, tandis que les hommes partent. Celles-ci vont donc devoir continuer de faire fonctionner le pays. Elles travaillent dans les usines pour produire la nourriture, les vêtements et les armes destinés au front et à la marine marchande.
Dans le cas des Madeliniennes, certaines continuent de travailler dans les usines locales, mais beaucoup d’autres vont travailler dans les chantiers navals de Pictou et d’Halifax en Nouvelle-Écosse. Sur ces chantiers, les femmes composent entre le tiers et la moitié du personnel durant la Seconde Guerre mondiale.