Pour commencer, la cuisine a toujours été un endroit où les mères adorent se retrouver. C’est valorisant de prendre du temps, dans un endroit qu’elles aiment. La cuisine est littéralement l’endroit préféré de la plupart des mères, à cette époque. Aussi, en préparant la nourriture lorsque les enfants sont à l’extérieur et que le mari est au travail, elles sont définitivement plus concentrées et productives.

Concernant la consommation des aliments, avoir vécu durant ce temps-là, j’aurais acheté en très grande quantité. Avec une famille de quatre enfants et deux parents, la très grande majorité du temps, rien ne se perd et c’est beaucoup plus efficace ainsi. Aussi, le fait de faire des conserves aide grandement. Aussi, servir la famille lors des repas et de les desservir prend énormément de temps. Quand les enfants seront plus vieux, dans quelques années, ils et elles le feront eux-mêmes, ce qui sera très bénéfique. Régulièrement, ils essaient d’aider et c’est beau de voir qu’ils veulent participer.

Lorsqu’elles allaient à l’extérieur, les femmes jardinaient et s’occupaient de leur habitation même si ce n’étais loin d’être toujours agréable. Ils s’occupaient aussi du potager, d’entretenir les bêtes, de la nourriture, des vêtements et de l’éducation des jeunes enfants. Lorsque les femmes étaient occupées, les enfants réussissaient à développaient leur autonomie et leur liberté en jouant et en s’occupant seuls.

Concernant l’éducation et le mode de vie de ceux-ci, les enfants n’aillent pas à l’école. Les garçons étaient toujours avec le père pour apprendre son métier et les filles étaient toujours avec les mères afin de devenir comme elles et avoir la même vie qu’elles. À cette époque, le président de l’éducation de Trois-Rivières était Mathew Bell. Cet homme voulait garder les gens aux forges, ils ne poussaient pas trop sur l’éducation. Il y a eu une école, mais tardivement. Il voulait garder son monde se formant de père en fils pour garder ses employés. Il ne voulait donc pas les garçons aillent ailleurs.

Ce qui est positif est que c’était une fierté pour les hommes et les garçons de travailler aux Forges du St-Maurice. Lors de leurs décès, ils l’ont écrit sur leurs tombes en signe de fierté. Pour les femmes et leurs filles, c’était aussi une très grande fierté. Les jeunes filles voulaient, comme leurs mères, habiter aux Forges, marier un homme du village et avoir des enfants avec lui.

Pour ce qui est d’habiter aux Forges du Saint-Maurice, ce n’étais pas négatif pour les gens du village, car ils étaient logés et nourris.

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