Le Musée POP vous présente des objets de ses collections, numérisés en 3D.
Les artefacts ont été numérisés en 3D par la firme iSCAN expertise laser 3D. Ils ont ensuite été placés sur la plateforme Sketchfab afin que vous puissiez les faire pivoter dans tous les sens et les voir comme si vous pouviez les manipuler vous-même!
Catégorie bâtiments
Maison Quesnel
Construite en 1854 à Sainte-Marthe de Vaudreuil, cette maison de bois se distingue par son architecture en pièce sur pièce à assemblage à queue d’aronde. Les pièces de bois de pin qui la composent sont disposées les unes sur les autres. Leurs extrémités sont taillées d’encoches arquées correspondant au quart de leur épaisseur. Ce type de construction est largement répandu au Québec même jusqu’au milieu du XXe siècle.
Le toit à larmiers est recouvert de bardeaux de cèdre. Au tournant du siècle, la famille occupant cette maison comptait 12 enfants qui couchaient tous à l’étage. Au rez-de-chaussée, une chambre était réservée aux parents. Les cloisons ont été enlevées à ce niveau et un escalier permet d’accéder à l’étage. La maison était chauffée avec un poêle à bois.
Collection Robert-Lionel-Séguin, Musée POP
Laiterie à poteaux
Construite au milieu du 19e siècle, cette laiterie appartenait à la famille Clément de Rigaud. Elle est construite en pin et le toit est recouvert de bardeaux de cèdre. Elle possède une fenêtre à guichet et sa particularité réside dans sa technique de fabrication qui s’appelle « à poteaux coulissants ». Des tenons sont taillés à l’extrémité des pièces de bois de façon à les glisser dans une rainure pratiquée dans les poteaux de coin. Au niveau supérieur des murs, les tenons transpercent les poteaux corniers et sont chevillés.
Collection Robert-Lionel-Séguin, Musée POP
Porcherie à toit de chaume
Porcherie (fin du 19e siècle), fibre - bois et métal, 475 x 412,50 cm, Musée POP, Collection Robert-Lionel-Séguin
Porcherie à toit de chaume
Cette porcherie construite à la fin du XIXe siècle appartenait à Frédéric Berthiaume de Pointe-du-Lac. La technique utilisée pour la fabrication de la toiture de chaume est typique de cette région. Ce genre de recouvrement était aussi utilisé aux XVIIIe et XIXe siècles dans d’autres régions du Québec pour toutes sortes de bâtiments : hangar, porcherie et granges. Le type de chaume employé diffère selon les régions. Dans Charlevoix, on utilise la paille de seigle tandis que dans la région du lac St-Pierre, on se sert de foin de grève.
Habituellement, le 1er rang de chaume est placé en bottes de 10 à 15 cm de diamètre. Le 2e rang, et les suivants, sont étendus sans que le chaume soit lié et maintenus par une perche. La superposition des rangs assure l’étanchéité du bâtiment. Deux planches disposées sur le faîte complètent le recouvrement.
Grange à encorbellement
Écurie à encorbellement (vers 1830-1840), bois et métal, 521 x 520 cm, Musée POP, Collection Robert-Lionel-Séguin
Construit en bois de pin et de cèdre vers les années 1830-1840, ce bâtiment appartenait à la famille Bouchard de Saint-Louis, Îles-aux-Coudres. Robert-Lionel Séguin en fit l’acquisition en 1970.
Encorbellement ou « abat-vent » (qui protège du vent) désigne la partie en saillie sur le mur de façade, soutenue par des pièces de bois appelées corbeaux. L’abat-vent permet de réduire l’amoncellement de neige devant la porte. Ce type de bâtiment pouvait servir de grange, d’écurie ou de bergerie. Les animaux sont logés au rez-de-chaussée, alors que le fourrage et la paille sont disposés à l’étage.
Provenant des États-Unis, surtout de Pennsylvanie où des immigrants de la Suisse et de la Bavière sont installés, ce type d’architecture se retrouve principalement dans la région de Charlevoix.
Laiterie à queue d'aronde
Laiterie à queue d’aronde (vers 1820), bois - métal et céramique, 238,80 x 268 cm, Musée POP, Collection Robert-Lionel-Séguin
Cette laiterie appartenait à l’aïeul de Robert-Lionel Séguin. Construite vers 1820 en bois de pin, son toit est recouvert de bardeaux de cèdre et une ouverture est pratiquée dans le plafond pour accéder au comble, éclairé par une fenêtre. Sa structure principale, faite de pièce sur pièce à assemblage à queue d’aronde, et son revêtement de crépi blanchi à la chaux, s’apparentent à des techniques aussi utilisées pour la construction des maisons.