Les bâtiments agricoles sont construits près de la maison familiale pour faciliter le soin des animaux. Encore là, les femmes se retrouvent à ajouter ces tâches à leur quotidien. Que ce soit pour le poulailler, les chèvres, les moutons ou la traite des vaches, leur apport quotidien est inestimable.
Cette image des années 1930 prise près de Chicoutimi illustre bien la tâche de la traite dévolue aux femmes.
Titre : Jeunes femmes ayant trait les vaches dans le champ, région de Chicoutimi-Créateur : Chemin de fer national du Canada-Date : [Vers 1930]-Genre : Photographies
Description : Région de Chicoutimi, ferme laitière
Sujets :Bovins laitiers -- Élevage,Fermes laitières-Notice détaillée :P428,S3,SS1,D18,P12 -Regroupement :Fonds L'Action catholique-Lieu de conservation : BAnQ Québec
Plusieurs outils étaient utilisés pour faciliter le travail de soin des animaux. La collection du Musée POP compte plusieurs témoins de ce travail.
Parmi les tâches réalisées par les femmes, l’apiculture prenait une place importante.
Cet outil, que l'on retrouve dans la collection du Musée acadien de l'Université de Moncton, date de la fin du XIXe siècle. Il est composé d’un récipient cylindrique en métal, d’un couvercle muni d’un entonnoir et d’un soufflet en bois et cuir. La fumée diffusée par l’enfumoir est destinée à calmer les abeilles afin de permettre à l’apiculteur ou l’apicultrice de travailler autour de la ruche. Pendant la période de la récolte du miel, il n’était pas rare que les femmes et les jeunes adolescents y jouent un rôle.
En Acadie, les marécages étaient transformés pour multiplier les surfaces agricoles. Ce sabot en bois et métal de confection artisanale date du XIXe siècle. Pendant les travaux sur les digues (appelées aboiteaux en Acadie), ces sabots étaient attachés aux fers du cheval afin d’éviter que l’animal s’enfonce dans le sol humide. Cette invention aurait facilité le déplacement des chevaux dans les marais.
Le soin des animaux signifiait aussi veiller à leur confort. Cette brosse était utilisée pour éliminer la poussière logée dans les poils du cheval. Il s’agit d’un outil en métal de forme rectangulaire muni, d’un côté, de trois rangées de lames dentelées et, de l’autre, d'une rangée de dents fixées sur un manche en bois rouge. Sur les fermes acadiennes, les femmes, comme les hommes, pouvaient être responsables du soin des animaux.
En Ontario, c'est entre autres par la chanson traditionnelle en français qu'on parle des tâches agricoles liées aux animaux. Certains de ces enregistrements ont été faits par le père Germain Lemieux, fondateur du Centre franco-ontarien de folklore.